1971 - 2021 : Les 50 ans du ministère
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Frédéric Cuvillier ; biographie

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Sources Wikipedia

Frédéric Cuvillier nait le 9 décembre 1968 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) de parents cadres moyens puis entrepreneurs

En 1998, il obtient un doctorat en droit public à l’Université Panthéon-Sorbonne. Il est maître de conférences en droit public à l’université du Littoral-Côte-d’Opale

Lors des élections municipales de 1995, il figure sur la liste divers gauche de Guy Lengagne, ancien maire de Boulogne-sur-Mer, alors exclu du PS et président du RAB (Rassembler Agir pour le Boulonnais), contre la liste officielle du Parti socialiste, conduite par Dominique Dupilet. Bien que la liste PS arrive en tête, la liste divers gauche se maintient au second tour, permettant la réélection du maire divers droite, Jean Muselet.

En 1996, la mort de Jean Muselet et l’invalidation des élections municipales de 1995 provoquent des élections partielles. Guy Lengagne et Frédéric Cuvillier, constituent une liste reprenant en partie l’équipe de Jean Muselet, qui remporte le scrutin. Guy Lengagne et Frédéric Cuvillier sont alors élus respectivement maire et adjoint, chargé du logement.

Premier secrétaire de la section du PS de Boulogne-sur-Mer, il est élu député le 17 juin 2007, pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 5e circonscription du Pas-de-Calais, succédant ainsi à Guy Lengagne, dont il avait dirigé plusieurs campagnes électorales.

Membre du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, il est élu maire de Boulogne-sur-Mer en novembre 2002, après la démission de Guy Lengagne), et réélu après les élections municipales de 2008. Président de la communauté d’agglomération du Boulonnais (CAB) de 2008 à 2012, il est également, de 2004 jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale, conseiller général du Pas-de-Calais, élu dans le canton du Portel.

Membre du Conseil national du Parti socialiste, il est proche de François Hollande, dont il signe en 2008 la contribution préparatoire au Congrès de Reims, qui s’agrègera finalement à la motion présentée par Bertrand Delanoë. Il rejoint par la suite le groupe Répondre à Gauche constitué autour de François Hollande, qu’il soutient durant la campagne des primaires.

Il est nommé ministre délégué chargé des Transports et de l’Économie maritime auprès de la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault le 16 mai 2012. Il démissionne peu après de ses fonctions de maire de Boulogne-sur-Mer.

Lors du Conseil des ministres de la pêche de l’Union européenne, le 16 juillet 2012, il se prononce en faveur de la pêche profonde, en mettant en avant l’importance économique supposée de cette dernière et les efforts réalisés par les pêcheurs pour gérer durablement les ressources halieutiques6. Cette vision est contestée par plusieurs associations de défense de l’environnement — l’association BLOOM, le WWF, Greenpeace, la Deep Sea Conservation Coalition (en), la Fondation GoodPlanet, l’association Humanité et biodiversité, Les Amis de la Terre et Oceana — qui s’appuient sur un rapport de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) rendu public le 2 juillet 2014 et concluent que l’enjeu économique de ce type de pêche est minimal, tandis que les dégâts qu’elle occasionne sur l’environnement sont considérables. Le 17 mars 2016, lors des discussions à propos du projet de loi sur la biodiversité, il se prononce avec Gwendal Rouillard pour le rejet d’une mesure d’interdiction du chalutage en dessous de 800 mètres ; l’amendement établissant cette interdiction est finalement rejeté.

Le 1er juin 2013, il est le premier ministre en exercice à célébrer le mariage de personnes du même sexe en tant que conseiller municipal de Boulogne-sur-Mer.

Le 9 avril 2014, il est nommé secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, dans le gouvernement Valls I.