Histoire de la protection de la nature et de l’environnement
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CHAPPELLIER Albert (1873-1949)

Un acteur méconnu de la protection de la nature au XXe siècle


Si Louis Magaud d’Aubusson (1849-1917) est reconnu communément comme le père fondateur de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et de la réserve ornithologique des Sept-Îles, toutes deux créées en 1912, Albert Chappellier, de 24 ans son cadet, est généralement absent des mémoires. Pourtant, jusqu’en 1976, c’est son nom que porte cette réserve et il occupe un poste important à la direction de la LPO de 1912 à son décès en 1949. L’explication de cet oubli est historienne : bien peu de sources existent concernant Albert Chappellier, en dehors de ses publications scientifiques. Personnage très discret qui ne se met jamais en avant, Albert Chappellier préfère rendre compte, en tant que secrétaire, de l’opinion des autres, que d’exposer la sienne. Pourtant il paraît avoir joué un rôle important dans le mouvement français de protection de la nature de la première moitié du XXe siècle.

Une famille de notables et d’industriels

Albin Jacques Albert Chappellier, aîné d’une fratrie de trois enfants, est issu d’une famille qui a connu bien des vicissitudes [1] . Ses parents Georges Chappellier (1845-1917) et Camille Chappellier (1848-1948), cousins germains, viennent d’une famille aisée de tanneurs et de négociants établie aux environs de Pithiviers [2] dans le Loiret. Son père Georges Chappellier, négociant en étoffes et tissus, a longtemps travaillé avec un de ses oncles Albin Chappellier (1813-1899), important industriel filateur, conseiller général du Nord et maire de Masnières. C’est là qu’il a rencontré et épousé sa cousine germaine Camille Chappellier, hébergée par ce même Albin Chappellier, qui a subvenu aux besoins de sa nièce et de sa belle-sœur après la ruine et la défaillance produites par la vie dissolue de son frère Firmin Chappellier [3] . Albert Chappellier est né de cette union le 24 décembre 1873 à Masnières. Il y a vécu toute son enfance car son père prend la succession d’Albin Chappellier à la tête de la filature. Son père décède en novembre 1917 au moment même où le village et l’usine sont totalement détruits par une contre-offensive allemande. En 1920, à l’âge de 46 ans, Albert Chappellier épouse à Paris Marie Ernestine Stéphanie Warnau dont il a trois enfants. L’aînée, Jeanne Chappellier, s’engagera à sa suite dans la LPO.

Un scientifique ornithologue et utilitariste

Albert Chappellier est ingénieur agronome (1894) [4] , licencié ès sciences naturelles (1897 1899) et docteur ès sciences naturelles (1922) [5] . D’abord préparateur à la faculté des sciences de Paris puis chef de travaux à l’École pratique des hautes études, il fait essentiellement carrière au sein du Centre national de recherche agronomique (Versailles) où il dirige le service des vertébrés utiles et nuisibles puis la station de zoologie de l’Institut de recherches agronomiques.

Le domaine de spécialité d’Albert Chappellier est l’étude des oiseaux. Il publie notamment des textes remarqués sur la reproduction des oiseaux et leur hybridation [6] , sujet de sa thèse. Ses travaux s’inscrivent dans le courant savant utilitariste qui considère, d’une part, que la science doit être utile donc appliquée, et que, d’autre part, les espèces et les milieux n’ont de valeur que dans une utilité directe et immédiate pour l’homme. Albert Chappellier concentre ses recherches sur les rapports entre les oiseaux, et plus largement les vertébrés, et l’agriculture, sous l’angle de l’utilité ou de la nuisibilité des premiers pour la seconde. Ses ouvrages les plus marquants sont ainsi Les Corbeaux de France et la lutte contre les corbeaux nuisibles (1932), Les rongeurs de France et la lutte contre les rongeurs nuisibles (1932), La lutte contre le rat musqué (Ondatra) (1933), Les Rapaces nocturnes (hiboux, chouettes) de la faune française (d’après les travaux ornithologistes français et étrangers) et leur signification pour l’agriculture et pour la chasse basée sur l’étude de leur régime alimentaire (1949).

La logique utilitariste qui guide ses travaux conduit à l’investissement d’Albert Chappellier dans plusieurs sociétés savantes. En 1899, il adhère à l’Association française pour l’avancement des sciences, à laquelle appartient son père Georges Chappellier [7] , et renouvelle sa cotisation jusque dans l’Entre-deux-guerres. Il collabore également très régulièrement à la Société zoologique de France (SZF), où il a été admis en 1906, pour des travaux d’ornithologie générale. En 1911, il entre à la Société entomologique de France où il indique s’intéresser aux « rapports entre insectes et oiseaux ».

On peut supposer que c’est avec le soutien de son grand-père paternel qu’Albert Chappellier est admis en 1906 à la Société d’acclimatation En effet, Paul Jacques Victor Chappellier (1822 1919), négociant en safran à Boynes (Loiret), est membre de la Société d’acclimatation de 1871 jusqu’à son décès, et est élu administrateur au milieu des années 1890. Spécialiste reconnu du safran, de sa culture et de son négoce [8] , Paul Chappellier s’est intéressé à l’acclimatation en France de l’igname de Chine, notamment en œuvrant pour sélectionner des tubercules plus ronds que longs, et donc moins difficiles à arracher. Les essais sont concluants mais la culture de l’igname ne se diffuse pas.

À cette date, la Société d’acclimatation sort à peine d’une crise profonde causée par des difficultés qui tiennent autant au recrutement, à la gestion et à la gouvernance de l’association qu’aux relations avec le MNHN et le Jardin d’acclimatation ou encore à la remise en cause de la pertinence pratique de l’acclimatation. Edmond Perrier, directeur du MNHN et président, s’appuyant sur une équipe renouvelée, est alors en train de rétablir la situation matérielle et scientifique de la Société, tout en cherchant à réorienter ses travaux, d’une part vers les colonies, d’autre part vers la protection de la nature [9] . C’est dans le cadre et le contexte particulier de cette Société d’acclimatation qu’Albert Chappellier se révèle favorable à la protection des oiseaux.

Un engagement en faveur de la protection des oiseaux

La date de 1912 est un symbole fort dans le mouvement français de protection des oiseaux et plus largement de la nature car la 1re réserve ornithologique de France, celle des Sept-Îles, du nom d’un archipel au large de Perros-Guirec (Côtes-du-Nord devenues Côtes d’Armor) et la Ligue pour la protection des oiseaux sont alors fondées. En 1908 Albert Chappellier, réalisant un premier voyage dans l’archipel, constate le mauvais état de la colonie de macareux moines (Fratercula arctica) et se convainc de la nécessité d’une association de protection. Il soumet l’idée à Louis Magaud d’Aubusson, président de la section d’ornithologie de la Société d’acclimatation, et fonde avec lui la LPO, au départ simple sous-section [10] . La première tâche de la LPO est d’obtenir la protection intégrale des macareux, dont les savants craignent l’extinction. Sur la sollicitation du Dr Louis Bureau (directeur-conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Nantes de 1882 à 1919) et de la Société d’acclimatation, le préfet des Côtes-du-Nord prend un arrêté d’interdiction de la chasse sur l’archipel le 28 août 1912, créant de fait la réserve [11] . Mais il faut encore faire appliquer la loi et, comme les destructions continuent [12] , la LPO installe en 1913 des plaques signalétiques rappelant l’interdiction aussi bien sur les îles que dans les ports d’embarquement [13] .

Cette volonté de créer une réserve pour sauver une espèce d’une disparition complète est assez neuve en France, en tout cas c’est la première fois qu’elle débouche sur une mise en œuvre concrète. C’est bien en cela que l’action d’Albert Chappellier est remarquable car elle concrétise l’idée de mise en réserve – c’est-à-dire hors des activités humaines - d’un espace jugé « naturel », ici à des fins de protection d’une espèce. On peut objecter que la protection du castor du Rhône (Castor fiber), pour laquelle militait Louis Magaud d’Aubusson, précède de quelques années celle du macareux moine [14] . C’est en effet en 1909 que Galien Mingaud, avec le soutien puissant de la Société d’acclimatation, obtient des préfets du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône des arrêtés interdisant la chasse du Castor dans leurs départements toute l’année [15] , le sauvant ainsi de la destruction complète et lui permettant, par des réintroductions ultérieures, de recoloniser nombre de cours d’eaux français [16] . Mais aucune réserve n’est créée pour cette espèce même si l’idée est alors émise. Cependant la nouveauté de 1912 semble à relativiser car elle repose sur un appel à la puissance publique, très habituel chez les protecteurs du XIXe siècle. Il est vrai qu’ici cet appel est entendu et suivi d’une réalisation qui débouche en plus sur une réussite de la protection du macareux. La véritable nouveauté survient le 18 janvier 1930 quand le sous-préfet de l’arrondissement de Lannion afferme à la LPO les terrains militaires des Sept-Îles : la réserve ornithologique devient privée et se dote d’un budget propre et d’un garde. Jusqu’au 18 octobre 1976, date à laquelle elle devient nationale, la réserve des Sept-Îles porte le nom d’Albert Chappellier en remerciement.

Ses pairs ne tardent pas à reconnaître l’importance de l’action d’Albert Chappellier, auquel Louis Magaud d’Aubusson rend d’ailleurs hommage. En 1913, il reçoit la plus haute récompense décernée par la Société d’acclimatation, la grande médaille à l’effigie d’Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, à la fois pour ses travaux ornithologiques mais aussi pour sa protection des macareux des Sept-Îles. Pour les mêmes motifs, il reçoit en 1923 le prix « Louis Petit » de la SZF [17] . À chaque fois sont récompensés simultanément le savant utilitariste et le protecteur actif. Albert Chappellier prend alors une place grandissante au sein de la Société d’acclimatation en devenant en 1914 administrateur et membre de la commission des récompenses. La Première guerre mondiale, qu’Albert a vécue d’abord comme caporal au 2e bataillon de chasseurs à pieds puis comme sergent d’aviation – ce qui lui permet des observations ornithologiques in situ – n’interrompt pas cet engagement qui perdure au moins jusqu’en 1939. Son épouse le rejoint dans l’association en 1921. En outre, quand la Société d’acclimatation se voit proposer par la société Alais-Froges-Camargue, le don d’importants terrains en Camargue, Albert Chappellier est chargé, avec quelques autres membres, d’étudier le projet d’une réserve. Il se rend sur place trois jours en octobre 1926 et recommande l’acceptation de cette offre : la réserve de Camargue, haut-lieu de l’ornithologie et de la protection de la nature, est fondée en 1927.

Tout en restant fidèle à la Société d’acclimatation, Albert Chappellier va accompagner le développement et la mutation de la LPO. Il devient secrétaire en 1920 et le reste jusqu’à son décès en 1949. Il soutient la candidature de Jean Delacour [18] à la présidence, et le remplace lors de ses fréquentes absences. Il contribue également à ouvrir la LPO aux femmes [19] et à la transformer en Fédération des groupements français de protection des oiseaux (1926), nouveau nom qui, traduisant certes une volonté de s’appuyer sur des dynamiques locales, ne remplace jamais véritablement le sigle LPO. En tant que secrétaire, il présente chaque année les lauréats des récompenses décernées par la LPO dans le cadre de la très mondaine séance publique de la Société d’acclimatation.

Au titre de ses fonctions dans la LPO, Albert Chappellier co-organise le premier congrès international de protection de la nature qui se tient à Paris en mai-juin 1923 [20] , élaboré conjointement par la Société d’acclimatation, la LPO et la Société pour la protection des paysages de France. Secrétaire-général adjoint du congrès, il préside plusieurs séances.

Une opinion utilitariste qui perdure et se nuance

Concomitamment à cet engagement pour la protection de la nature, Albert Chappellier continue à agir en savant utilitariste. Ainsi il participe le 21 janvier 1932 à la fondation de la Ligue nationale de lutte contre les ennemis des cultures, où il retrouve plusieurs de ses collègues de la Société d’acclimatation (Louis Mangin, Paul Marchal, Émile Blanchard, Paul Vayssière, etc.) et en devient administrateur [21] . Il prononce d’ailleurs une communication sur « les oiseaux nuisibles » lors du Congrès de 1934.

Ornithologue reconnu par ses pairs, il est dans les années 1930, avec Jacques Berlioz et le comte Delamarre de Monchaux, également membres de la direction de la LPO, un des trois jurés du prix d’ornithologie « Louis Petit », attribué chaque année par la SZF à des travaux d’ornithologie générale.

Enfin, c’est pendant l’Entre-deux-guerres qu’Albert Chappellier publie ses ouvrages les plus marquants. Or ceux-ci témoignent d’une vision utilitariste qui se nuance de plus en plus et dissimule de vraies convictions en matière de protection des oiseaux. Pour preuve, son ouvrage sur Les Corbeaux de France et la lutte contre les corbeaux nuisibles, commandé par le « Service de la défense des végétaux », publié en 1932 [22] et réédité trois fois jusqu’en 1959, où un avant propos indique qu’il a été « très apprécié des services officiels et des agriculteurs ». Après une présentation, remarquablement exacte, des différentes espèces de corvidés présentes en France et de leur biologie, Albert Chappellier présente les moyens de lutte et la législation concernée. Loin d’être à charge, Albert Chappellier pèse le pour et le contre des « services rendus » et des « dégâts commis ». Ainsi le grand corbeau (Corvus corax) est épargné pour sa rareté et signalé comme une curiosité ornithologique en voie de disparition. La corneille noire (Corvus corone) en revanche lui semble plus nuisible qu’utile et il préconise de « s’en débarrasser là où elle devient nuisible aux intérêts de l’agriculture, du petit élevage et de la chasse » tout en demandant qu’on lui laisse « remplir son rôle dans les plaines écartées et les régions de prairies naturelles ». Pour le corbeau freux (Corvus frugilegus), Albert Chappellier distingue les migrateurs, voués aux gémonies, et les sédentaires, réputés pour leur hannetonnage.

Malgré des sources rares et lacunaires qui ne nous permettent pas de mesurer la part exacte qu’il a prise, Albert Chappellier, par son parcours professionnel, savant et militant, est un symbole de l’importance du lien entre les oiseaux et l’agriculture dans l’émergence des idées de protection des oiseaux au début du XXe siècle [23] . Son itinéraire rend manifeste également la continuité entre la Société d’acclimatation et la LPO [24] car, jusqu’aux années 1920, on peut considérer que la LPO représente l’aboutissement des dynamiques générées au XIXe siècle en cherchant à mettre en œuvre le programme élaboré par la Société d’acclimatation : protéger les oiseaux utiles ; empêcher les disparitions. Cependant Albert Chappellier représente également une mutation importante du mouvement de protection de l’oiseau à partir des années 1910 : création d’une société savante dédiée à la protection, totalement originale dans le contexte français ; protection de tous les oiseaux ; actions directes de protection (refuges, nichoirs, mangeoires, etc.) ; création de réserves par des actions publiques mais aussi privées ; diffusion, à côté de motifs savants, d’un discours plus moral pour justifier la protection ; élargissement de la mobilisation en faveur de l’oiseau au-delà des cercles savants, agricoles et mondains.


Par Rémi Luglia


[1L’essentiel des informations personnelles et familiales proviennent du travail généalogique de Patrice Langer : http://langer.p.free.fr/heredis/accueil.htm.

[2L’arrière-grand-père d’Albert Chappellier était conseiller municipal de Pithiviers.

[3SABATIER J. (1862), La Tribune judiciaire. Recueil des plaidoyers et des réquisitoires les plus remarquables des tribunaux français et étrangers, p. 379-439.

[4Institut national agronomique Paris-Grignon (1898), Annales de l’Institut national agronomique  : administration, enseignement et recherche, Paris, J.-B. Baillière, p. 58.

[5CHAPPELLIER Albert (1922), Titres et travaux scientifiques de M. Albert CHAPPELLIER Chef de travaux à l’École pratique des hautes études, Châteauroux, Langlois, 47 p.

[6CHAPPELLIER Albert (1921), Contribution à l’étude de l’hybridation et de l’intersexualité chez les oiseaux, Thèse pour obtenir le grade de docteur ès sciences naturelles, Laval.

[7Association française pour l’avancement des sciences (1876), Congrès. Comptes-rendus de la 4e session. Nantes 1875, Paris, AFAS, p. xxvi.

[8CHEVALIER Auguste (1926), « La culture du safran » in Revue de botanique appliquée et d’agriculture coloniale, p. 415 416.

[9LUGLIA Rémi (2012), L’émergence de la protection de la nature en France (1854-1939). La Société d’acclimatation, témoin et acteur du courant naturaliste, Thèse de doctorat en Histoire, Sciences-Po Paris, p. 267 et sv.

[10MAGAUD D’AUBUSSON Louis (1912), « Ligue française pour la Protection des Oiseaux » in Bulletin de la Société nationale d’acclimatation de France, n°VI9, Paris, p. 180 182.

[11« Procès-verbal de la séance du 24 janvier 1913 de la LPO » in Bulletin de la Société nationale d’acclimatation de France, n°VI10, 1913, p. 257 258.

[12Bulletin de la Ligue pour la protection des oiseaux, n°10, novembre 1912, p. 140-141.

[13BLANCHET Odette (1950), « Historique de la réserve des Sept-Îles » in Journal des oiseaux, n°18, mai-juin 1950, p. 4 5.

[14LUGLIA Rémi (2013), « Le castor d’Europe (Castor fiber). Regards historiques anciens et nouveaux sur un animal sauvage » in Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA), Trajectoires, n°7, « La condition animale. Places, statuts et représentations des animaux dans la société ».

[15MINGAUD Galien (1909), « La protection du Castor du Rhône » in Bulletin de la Société des sciences naturelles de Nîmes, 37e année, paru en avril 1910.

[16ROULAND Patrick (1991), « La réintroduction du castor en France » in Le Courrier de la cellule Environnement. n°14, Paris, INRA, p. 35-42.

[17Bulletin de la Société zoologique de France, 1923, p. 48 49. Louis Petit (aîné) est un naturaliste français amateur, taxidermiste de métier, explorateur de l’Afrique tropicale, zoologiste spécialisé dans l’ornithologie. Il est un des fondateurs de la Société zoologique de France.

[18Jean Delacour (1890-1985) participe en 1912 à la fondation de la LPO. Il en devient le président en 1923 et le reste jusqu’en 1977. Il est un des ornithologues français les plus connus au niveau international.

[19LUGLIA Rémi (2013), « La place des femmes dans l’éveil d’un courant naturaliste de protection de la nature en France (années 1850-1940) » in Genesis, n°XII/2 « Ecostorie. Donne e uomini nella storia dell’ambiente », Società Italiana delle Storiche.

[20CLERMONT Raoul de et al. (1926), Premier Congrès International pour la protection de la nature. Faune, flore, sites, monuments naturels. Mai-juin 1923, Paris, SNAF, LPO, SPPF, 388 p. Ce congrès regroupe des protecteurs du monde entier et s’avère une étape importante dans l’internationalisation de la protection de la nature.

[21FOURCHE Rémi (2004), Contribution à l’histoire de la protection phytosanitaire dans l’agriculture française (1880-1970), Thèse de doctorat, Lyon-2, p. 272.

[22CHAPPELLIER Albert (1932), Les Corbeaux de France et la lutte contre les corbeaux nuisibles, Paris, ministère de l’Agriculture, 86 p.

[23LUGLIA Rémi (2013), « Le savant, l’oiseau et l’agriculture. La Société d’acclimatation et la protection des oiseaux (1854-1939) » in BEAUNE Colette (dir.), Mémoires de la Société des Sciences et Lettres de Loir-et-Cher, T. 68.

[24LUGLIA Rémi (2012), « Des savants et des oiseaux. Les oiseaux et leur protection au sein de la Société d’acclimatation de 1854 à la Seconde guerre mondiale » in Le Courrier de la Nature, n° 272 spécial « Protection des oiseaux », p. 20-27.


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