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Répertoire détaillé : Société nationale de la protection de la nature : fonctionnement du bureau MAR, gestion de réserves naturelles, 1942-2016

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Don d’archives aux Archives nationales

Répertoire détaillé (Site Internet Archives nationales)

Versement 232AS

Historique de la conservation
L’ensemble des dossiers de la SNPN situés au siège de l’association ont été inventoriés par Patrick Cavalié, archiviste, membre de l’Association pour l’histoire de la nature et de l’environnement (AHPNE).
Mode de classement
Le plan de classement du fond correspond à celui réalisé par la SNPN
Présentation du contenu
Ce fonds concerne les dossiers de Michel Brosselin, du fonctionnement du bureau MAR de la SNPN et de la gestion des réserves naturelles
Sommaire
232AS 59-232AS 68
Dossiers de Michel Brosselin
1963-1978
232AS 69-232AS 80
Fonctionnement du bureau MAR.
1962-1980
232AS 81-232AS 87
Gestion de réserves naturelles.
1970-2000
232AS 88-232AS 105
Activités de la Société nationale de protection de la nature..
1942-2000
Historique du producteur
Société nationale de protection de la nature
Une société d’acclimatation.
La Société impériale zoologique d’acclimatation a été fondée en 1854 par Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, titulaire de la chaire de zoologie des mammifères et des oiseaux. Elle se proposait alors de concourir à l’introduction, à l’acclimatation et à la domestication des espèces d’animaux utiles ou d’ornement, au perfectionnement et à la multiplication des races nouvellement introduites ou domestiquées et se donnait pour seul objectif de
« … peupler nos champs, nos forêts, nos rivières, d’hôtes nouveaux ; d’augmenter le nombre de nos animaux domestiques, cette richesse première du cultivateur ; d’accroître et de varier les ressources alimentaires, si insuffisantes, dont nous disposons aujourd’hui ; de créer d’autres produits économiques ou industriels ; et, par là même, de doter notre agriculture, si longtemps languissante, notre industrie, notre commerce et la société tout entière de biens jusqu’à présent inconnus ou négligés, non moins précieux un jour que ceux dont les générations antérieures nous ont légué le bienfait » (Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Bull. SZA, 20 janvier 1854).
Aux yeux de l’homme du XIXe siècle, la nature constituait un capital inépuisable dont il était nécessaire de mettre en œuvre les ressources.
Ainsi durant ses premières années d’existence, la Société chercha à introduire le yack ou la chèvre angora dans les élevages français, à améliorer l’élevage du ver à soie, à populariser la consommation de la viande de cheval, du riz, de l’igname,… avec un succès des plus mitigé. Pour cela il lui fallait un lieu pour recevoir les animaux et les plantes amenés de l’étranger et que l’on se proposait d’acclimater ; des soins pour les conserver ; un laboratoire pour les expérimentations… Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, après avoir dirigé la Ménagerie zoologique du Muséum, avait reconnu la nécessité de former un Jardin zoologique d’acclimatation. Forte du soutien de l’empereur Napoléon III et des élites de l’époque, la Société impériale zoologique inaugura en 1860 le Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne.
Le constat précoce de la destruction de la nature par l’homme
Mais, dès l’origine, cette société savante s’inquiète également des destructions causées par l’homme. De plus, les préoccupations qui avaient présidé à sa fondation, sous l’influence même des naturalistes, savants et amateurs, qui l’animaient, se sont modifiées en même temps que progressait la connaissance de la nature et que la civilisation industrielle et technique étendait son emprise. Les naturalistes constatent en effet que le « progrès » met à mal de nombreuses espèces sauvages et en conduit certaines jusqu’à l’extinction tout en faisant peser sur les ressources naturelles le risque de la surexploitation. Ainsi de plus en plus de voix s’élèvent pour demander la protection des animaux dits « utiles » (et notamment des oiseaux insectivores), l’arrêt de la destruction des forêts (y compris dans les colonies), une exploitation des ressources plus mesurée et rationnelle (pêche, chasse, bois, mines,…), la fin de la notion de « nuisible ».
Des combats pionniers
Progressivement, sous l’influence notamment de figures marquantes, la Société d’acclimatation délaisse puis abandonne son projet initial pour se consacrer à la cause de la protection de la nature qu’elle envisage d’un point de vue scientifique. Les combats et les réalisations sont nombreux (voir « La SNPN en dates ») :
• élaboration de la Convention internationale pour la protection des oiseaux utiles à l’agriculture (1902),
• protection du castor du Rhône (1909),
• fondation de la LPO et de la réserve des Sept-Îles (1912),
• création des réserves de Camargue (1927), de Néouvielle (1935), du Lauzanier (1936),
• organisation des deux premiers Congrès internationaux de protection de la nature (1923, 1931),
• lutte contre le commerce des plumes d’oiseaux,
• repeuplement des cours d’eaux français en poissons, aménagement des barrages et autres seuils pour permettre leur franchissement par les migrateurs,
• sauvegarde de l’éléphant d’Afrique et plus largement de la grande faune,
• soutien aux projets de parcs nationaux,…
Vers la SNPN
Forte de cet héritage qui en fait la mère de la protection de la nature en France, la Société d’acclimatation décide en 1960 de changer son nom en Société nationale de protection de la nature et, tout au long du XXe et du XXIe siècles, elle poursuit son action avec constance :
• soutien à la création des parcs nationaux à qui elle confie la gestion de ses réserves du Lauzanier (Parc du Mercantour) et du Néouvielle (Parc des Pyrénées) ;
• première campagne publique pour la protection de la nature (1961)
• campagne Vanoise (1969-1971) ;
• gestion et défense de la réserve de Camargue ;
• gestion de la réserve de Grand-Lieu depuis 1985 ;
• opération « Message à la mer »
• campagne pour le droit de gîte (1977)
• participation à la fondation et aux travaux de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ;
• initiatrice de la Fédération française des sociétés de protection de la nature (FFSPN, 1968) devenue France nature environnement ;
• campagne « Amnistie pour les éléphants »
Sources http://www.snpn.com
Michel Brosselin
Né le 27 septembre 1936 à Clermont-Ferrand ; diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA) de Rennes (1959) ; titulaire de l’International Short Course on the administration of National Parks and Equivalent Reserves (Ann Arbor University) en 1969 ; conseiller d’études techniques du Centre d’Etudes techniques agricoles de Villefranche de Rouergue (1962-1964) ; chargé de mission du projet MAR de l’UICN pour le littoral atlantique (1965-1970) ; directeur scientifique de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) (1970-1980 ) ; décédé accidentellement le 7 août 1980 à Chasnais (Vendée).
Modalités d’entrée
Don
Conditions d’accès
Librement communicable sous réserve des restrictions imposées par l’état matériel des documents et des dispositions de l’art. L.213-2 du Code du patrimoine.
Description physique
47 boîtes d’archives, 4,70 ml
Institution responsable de l’accès intellectuel
Archives nationales (coordonnées)
Localisation physique
Pierrefitte-sur-Seine