L’éducation et la sensibilisation à l’environnement est un mouvement qui apparaît dans la deuxième moitié du XIXe siècle auprès des plus jeunes, notamment dans les écoles (on retrouve aujourd’hui cette idée avec les classes vertes), mais c’est surtout dans la deuxième moitié du XXe siècle, quand on comprend que les ressources ne sont pas infinies et que les capacités d’absorption de la planète ont leurs limites (Rapport Meadows de 1972, sur les limites de la croissance), que ce mouvement se développe.
Dans les années 1960 se met en place une éducation à l’environnement pour sensibiliser, mettre en contact, faire comprendre et responsabiliser les plus jeunes. Sont créés le tiers-temps pédagogique, les classes vertes, les écomusées, ou encore les fermes pédagogiques.
Avec la création de l’association des Amis de la Terre en 1970 en France, une approche plus positiviste s’instaure. L’intention est alors de changer les comportements : tri des déchets, entretien des forêts et des cours d’eau, préservation des plages, entre autres.
Dans ce contexte, l’affiche est un bon médium pour interpeller, attirer, susciter des réactions auprès des personnes la regardant. Elle est là pour délivrer un message, voire alerter sur un sujet donné. Ainsi, son impact visuel doit être suffisamment fort, et être lisible quasiment d’un seul coup d’œil.
« L’affiche-éducatrice  » a pu contribuer à faire se développer un sentiment écologique chez les citoyens. Elle a pu faciliter la prise de conscience, notamment pour inciter à changer ses comportements habituels : économies d’énergie, tri des déchets et respect de l’intégrité de la nature, consommer mieux…
D’ailleurs, l’article 8 de la Charte de l’environnement de 2005 dispose que « l’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte  », dans son article 1 que « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé  » et dans son article 2 que « toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement  ».
Une journée de l’arbre pour sensibiliser les populations à la préservation de son environnement est organisée en 1981, même si la France, contrairement à beaucoup d’autres pays, n’a pas de journée de l’arbre officielle (la plus ancienne date de 1805 en Espagne). L’objectif de cette journée est de planter des arbres, d’en prendre soin, de reboiser, et ainsi de lutter contre la désertification. Elle est généralement fêtée à l’arrivée du printemps.
La Semaine du développement durable existe depuis maintenant 21 ans. Devenue à partir de 2015 Semaine européenne du développement durable, elle a pour but d’encourager les changements de comportement. Le terme « développement durable  » est employé pour la première fois en 1987 dans le rapport Brundtland, ainsi nommé d’après le titre de la parution Notre avenir à tous ; à partir de là et en particulier dans les années 1990, le terme est mis en avant, notamment lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.
La Semaine du développement durable existe depuis maintenant 21 ans. Devenue à partir de 2015 Semaine européenne du développement durable, elle a pour but d’encourager les changements de comportement. Le terme « développement durable  » est employé pour la première fois en 1987 dans le rapport Brundtland, ainsi nommé d’après le titre de la parution Notre avenir à tous ; à partir de là et en particulier dans les années 1990, le terme est mis en avant, notamment lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.
Ces affiches illustrent une campagne menée par le ministère de l’Environnement en 1975. Elle est accompagnée de spots télévisuels et vise à inciter les populations à protéger leur cadre de vie et à ne pas jeter leurs déchets n’importe oà¹. La campagne s’inscrit dans une décennie marquée par le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 et la politique européenne de gestion des déchets. C’est aussi à ce moment-là que le principe du « pollueur-payeur  » est adopté.
Ces affiches illustrent une campagne menée par le ministère de l’Environnement en 1975. Elle est accompagnée de spots télévisuels et vise à inciter les populations à protéger leur cadre de vie et à ne pas jeter leurs déchets n’importe oà¹. La campagne s’inscrit dans une décennie marquée par le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 et la politique européenne de gestion des déchets. C’est aussi à ce moment-là que le principe du « pollueur-payeur  » est adopté.
Ces affiches illustrent une campagne menée par le ministère de l’Environnement en 1975. Elle est accompagnée de spots télévisuels et vise à inciter les populations à protéger leur cadre de vie et à ne pas jeter leurs déchets n’importe oà¹. La campagne s’inscrit dans une décennie marquée par le premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 et la politique européenne de gestion des déchets. C’est aussi à ce moment-là que le principe du « pollueur-payeur  » est adopté.
La forme de la revendication prise dans cette affiche n’est pas sans rappeler l’iconographie des mouvements de mai 68, notamment le poing qu’on retrouve dans la défense des ouvriers et des paysans, la grève des travailleurs, la lutte contre la surproduction voire la libération des femmes. Il s’agit d’une image de lutte, de révolution et de résistance.
Le slogan affiché rappelle quant à lui l’ouvrage de Jean Dorst, Avant que nature meure, ouvrage de 1965 alertant sur les menaces qui pèsent sur notre planète en raison des activités humaines, ou encore le rapport de 1972 Nous n’avons qu’une Terre paru au moment du premier Sommet de la Terre.
Cette affiche est une réelle mise en garde à l’attention des consommateurs, à travers l’image du supermarché et des tentations de la surconsommation. On y voit les produits eux-mêmes donner des conseils et des avertissements incitant le client à mieux consommer et à ne pas se laisser berner par les prix, le marketing et le packaging. Des thématiques comme le recyclage sont également abordées. L’usage de l’humour facilite la transmission et l’assimilation du message.
Dans les années 1970-1980, le COMES puis l’AFME (Agence française de maîtrise de l’énergie) communiquent auprès du public sur l’énergie solaire afin d’inciter à l’installation de panneaux photovoltaïques. Cependant, le COMES dispose de peu de moyens et l’énergie thermodynamique n’est pas encore industrialisable. De plus, les applications de cette nouvelle énergie sont très coà »teuses et la baisse des cours du pétrole pendant les années 1980 n’incitent pas la population à installer chez elle cette technologie.
Par la suite, la construction du parc de centrales nucléaires par EDF et le manque de rentabilité des panneaux photovoltaïques achèvent d’invisibiliser l’énergie solaire.
Dans les années 1970-1980, le COMES puis l’AFME (Agence française de maîtrise de l’énergie) communiquent auprès du public sur l’énergie solaire afin d’inciter à l’installation de panneaux photovoltaïques. Cependant, le COMES dispose de peu de moyens et l’énergie thermodynamique n’est pas encore industrialisable. De plus, les applications de cette nouvelle énergie sont très coà »teuses et la baisse des cours du pétrole pendant les années 1980 n’incitent pas la population à installer chez elle cette technologie.
Par la suite, la construction du parc de centrales nucléaires par EDF et le manque de rentabilité des panneaux photovoltaïques achèvent d’invisibiliser l’énergie solaire.
Les Journées de l’environnement, fêtées autour du 5 juin, sont créées en 1972 et lancées par l’ONU à l’occasion du premier Sommet de la Terre organisé à Stockholm cette même année. Cet événement fondateur pour les politiques environnementales acte pour la première fois que les préoccupations environnementales doivent être appréhendées à l’échelle mondiale. Il aboutit notamment à une déclaration de principes en faveur de la protection de la nature.
Chaque année, une thématique est choisie pour mettre en avant un problème bien spécifique ; en voici quelques exemples : protection de la faune sauvage, lutte contre les pollutions, fonte des glaces, préservation de l’eau, ou encore promotion d’un développement sans destruction. Les thèmes privilégiés en 1993 et 1998 sont la lutte contre la pauvreté et la protection des océans.
Les Journées de l’environnement, fêtées autour du 5 juin, sont créées en 1972 et lancées par l’ONU à l’occasion du premier Sommet de la Terre organisé à Stockholm cette même année. Cet événement fondateur pour les politiques environnementales acte pour la première fois que les préoccupations environnementales doivent être appréhendées à l’échelle mondiale. Il aboutit notamment à une déclaration de principes en faveur de la protection de la nature.
Chaque année, une thématique est choisie pour mettre en avant un problème bien spécifique ; en voici quelques exemples : protection de la faune sauvage, lutte contre les pollutions, fonte des glaces, préservation de l’eau, ou encore promotion d’un développement sans destruction. Les thèmes privilégiés en 1993 et 1998 sont la lutte contre la pauvreté et la protection des océans.